Le 24 avril, nous avons participé aux 24 heures de solidarité internationale pour des conditions de travail dignes, organisées à la mémoire des ouvrières qui ont payé de leur vie l’effondrement de leur usine le Rana Plaza. En Suisse, nous avons thématisé le travail de « care », entre exploitation et gratuité. Eduquer, soigner, tenir un ménage, prendre soins des autres, c’est ce travail que définit le terme de « care ». Un travail gratuit lorsqu’il est fait pour sa famille, un travail exploité quand il est fait dans le ménage d’une tierce personne, sous-valorisé lorsqu’il est assuré par un service public ou subventionné. Un travail qui, pour l’essentiel, reste une affaire de femmes. Avec une statue mobile -une femme transparente à 8 bras-, nous avons déambulé une heure durant en ville en distribuant un millier de flyer pour dénoncer ce travail de l'ombre, non reconnu, invisible et pourtant indispensable à la société.
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