C'est dans l'air: capiremov.org

Le 6 janvier 2021, nous avons lancé Capire, un outil de communicationpour faire écho aux voix des femmes en mouvement, rendre visibles les luttes et les processus organisationnels dans les territoires et renforcer les références locales et internationales du féminisme populaire, anticapitaliste et antiraciste.
Capire signifie « comprendre ». Par les regards et les voix des femmes, nous comprenons le monde. Avec le féminisme nous le transformons ! Les textes et les supports multimédias de Capire sont organisés en six axes thématiques : mouvement, économie féministe, justice environnementale, souveraineté alimentaire, démilitarisation et autonomie. Nous publions tout le contenu en anglais, espagnol, français et portugais.
Derrière les murs
Echos dans les médias
En raison de la pandémie, le vernissage de Derrière les murs n'a pas pu avoir lieu, mais les médias parlent de ces récits de migrantes au temps du Covid-19.
Un livre pour raconter les femmes migrantes
Nous vous en parlions, il y a quelques semaines, les militantes de la Marche mondiale des femmes voulaient publier un livre intitulé « Derrière les murs », laissant la parole aux femmes migrantes pour raconter leur vécu de la crise du Covid-19. C’est désormais chose faite, mais sans vernissage. Il aurait dû avoir lieu vendredi, mais le coronavirus a empêché toute manifestation. C’est donc en silence que le livre est sorti en librairie, malgré la volonté de ces Neuchâteloises de faire entendre la voix des invisibilisées.
Derrière les Murs
Récits de migrantes au temps du Covid-19
Marche Mondiale des Femmes, octobre 2020, 204 pages
Elles voulaient occuper la frontière pour les migrantes
Samedi, la Marche mondiale des femmes clôturait sa 5e action internationale, démarrée le 8 mars, et fortement gênée par le coronavirus. En ville de Neuchâtel, les militantes ont refermé ces 8 mois d’engagement en s’associant à une soupe au caillou de l’Association de défense des chômeurs, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Mais ces femmes avaient planifié un final plus impressionnant: occuper la frontière franco-italienne à Vintimille. En Suisse, elles publient « Derrière les murs », un livre racontant le quotidien des migrantes durant la crise du Covid-19.
Nous continuons de résister pour vivre et de marcher pour transformer !
Dans les Alpes Maritimes (Italie + France) la situation des frontières avec le Covid pose beaucoup de problèmes: il est impossible d'organiser l'occupation féministe aux frontières en octobre 2020. Nous ne lâchons rien. Une pétition féministe est en préparation.
Pour aider à organiser ces actions, s'annoncer à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Critique féministe du pouvoir des sociétés transnationales
En Suisse nous sommes particulièrement concernée par les multinationales, car nombreuses sont celles qui y trouvent leur origine, qui donc y ont leur siège: Elles détruisent non seulement la vie des travailleuses mais aussi la planèteTerre, indispensable à notre survie, mais aussi la vie de milliers de travailleuses surexploitées dans le monde entier. En novembre 2020 aura lieu une votation importante sur les multinationale. LA MMF/Suisse y participera activement et vous invite à rejoindre les comités locaux unitaires, mis sur pied dans de nombreuses viles en Suisse, et dans toutes les régions.
Bulletin de liaison: MARCHE MONDIALE DE FEMMES
Le Secrétariat international de la MMF vient de publier un bulletin de liaison qui nous permet de voir ce qui se passe dans les différents pays et région où la MMF est restée active en dépit du Covid-19 qui complique partout notre travail. Nous vous invitons à le lire. Il est aussi possible de s'abonner gratuitement à ce bulletin pour l'obtenir chaque fois qu'il est publié (cf formulaire en ligne).
14 juin 2020, mobilisations féministes importantes en dépit du coronavirus
En Suisse comme ailleurs dans le monde, la Covid-19 a placé les femmes en première ligne dans la lutte contre la pandémie. Personne ne peut le nier: sans elles, sans leur travail 7jours/7, 24h/24, la survie était inimaginable. Mais ce travail a beau être essentiel pour nos vies et le fonctionnement de toute la société, le capitalisme patriarcal ne le reconnaît pas. Pire, tout annonce que les femmes - avant tout les migrantes, les réfugiées , les requérant-e-s d’asile et les sans-papiers- paieront le prix fort de la crise post-covid-19. Les discriminations sexistes et racistes, les violences, l’exploitation et l’oppression qui ont amené en juin 2019 des centaines de milliers de femmes à participer à la grève féministe en Suisse, sont aujourd’hui aggravées.
Appel des collectifs romands pour la grève féministe 2020
LE 14 JUIN 2020 : on se mobilise et on s’organise malgré la crise !
La pandémie de Covid-19 le montre avec force: le travail des femmes* est vital. Les tâches reproductives, essentiellement réalisées par les femmes* sont primordiales pour la société. Mais le coronavirus montre comment le système capitaliste, sexiste et raciste exacerbe l’exploitation de celles dont le travail est essentiel pour nos vies et le fonctionnement de la société.
Solidarité avec les requérant-e-s d'asile du monde entier
Nous participons à la campagne "Nous dénonçons"de Solidarité sans frontières (SOSF) et des Jursites démocrates de Suisse (JDS).
Signez et faites signer la pétition adressée aux autorités fédérales.
24 heures de solidarité avec le Rana Plaza
24 heures de solidarité féministe contre le pouvoir des multinationales
En dépit de la pandémie du Covid-19, nous les femmes continuons à « résister pour vivre et marcher pour transformer ». Dans le cadre de la 5me action planétaire de la Marche mondiale des femmes, nous trouvons de nouvelles formes, coronavirus compatibles pourdévelopper nos campagnes.
#RestezChezVous! #ContinuonsLaLutte!
Le 24 avril 2013, 1 134 personnes qui travaillaient dans des ateliers de sous-traitance pour de grandes entreprises (Benetton, H&M, Zara,...) sont mortes au Bangladesh sous les décombres de leur usine. Depuis lors, la Marche mondiale des femmes organise chaque 24 avril, à la mémoire des ouvrières du Rana Plaza, une journée d’action pour de meilleures conditions de travail.
24 heures de solidarité féministe contre les sociétés transnationales
Nous vous proposons une action simple, mais efficace si nous sommes nombreuses à y participer :
Accrocher à nos fenêtres ou sur notre balcon un T shirt ou un tissu avec un slogan (voir photo à titre d'exemple) pour protester contre les multinationales qui détruisent la vie. Faire une photo et la poster le 24 avril, entre 12h et 13h, sur les réseaux sociaux.
Cette action est proposée à la mémoire des milliers d'ouvrières du textile, mortes ou blessées lors de l'effondrement de leur usine de Rana Plaza en 2013.
Participons nombreuses aux 24 heures de solidarité internationale pour dénoncer ensemble le pouvoir des transnationales qui aggravent les inégalités, enferment les femmes dans la précarité et détruisent aussi bien la nature que nos vies.