Resolution der nationalen Koordination des MMF Schweiz / 21.Mai 2016
Konfrontiert mit dem Staatsstreich in Brasilien, dem skandalösen Angriff auf die Freiheit und die Demokratie, erklären wir uns, die Aktivistinnen des Marche Mondiale des Femmes in der Schweiz, solidarisch mit unseren Schwestern in Brasilien, die kämpfen und den medialen und juristischen Coup gegen die Demokratie ebenso ablehnen, wie all die patriarchale Gewalt, die auf die Präsidentin Dilma ausgeübt wurde und zu ihrer Absetzung führten
Wir verlangen von der schweizerischen Regierung, dass sie sich geschlossen gegen diesen undeklarierten Staatsstreich stellt und den jetzt amtierenden Präsidenten Temer nicht anerkennt.
Wir bezeugen öffentlich unsere Unterstützung für unsere Schwestern in Brasilien die Widerstand leisten gegen den Staatsstreich vom 12.Mai 2016 und sich nicht beugen lassen von den Manipulationen, die zur Absetzung ihrer legitimen Präsidentin Dilma Roussef. Mit ihnen verlangen wir die sofortige Rückkehr zur Demokratie, das heisst die bedingungslose Rückkehr der demokratisch gewählten Präsidentin Dilma Roussef zu ihrem Amt und Aufgaben. Wir unterstützen die Forderungen unserer aktiven Schwestern des MMF Brasilien die kursierenden falschen Anschuldigungen für nichtig zu erklären, sowie ihr Gesuch an die Vereinigten Staaten, an die Mitglieder der Europäischen Union und der OECD klar Stellung zu nehmen gegen den Staatsstreich in Brasilien und auf jede militärische, diplomatische und wirtschaftliche Zusammenarbeit zu verzichten. Wir verlangen auch von der offiziellen Schweiz, dass sie den Staatsstreich in Brasilien verurteilt und die nötigen politischen Konsequenzen zieht.
Violences envers les femmes dans le monde: l’état de la situation
Selon les Nations unies, une femme sur trois dans le monde a déjà été victime de violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie. État de la situation: rapports d’enquêtes, cartes, graphiques et statistiques par régions du monde.
Un fléau mondial
« La violence à l’égard des femmes est si répandue que chacun d’entre nous peut faire quelque chose pour la combattre. Nous devons unir nos forces pour faire disparaitre ce fléau, promouvoir une égalité pleine et entière entre les sexes et édifier un monde dans lequel les femmes et les filles seront en sécurité, comme chacune d’entre elles le mérite et pour le bien de l’humanité toute entière ». C’est ainsi que Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, a choisi de résumer cette situation dramatique le 25 novembre dernier, à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes [1].
Faits et chiffres, selon l’ONU:
- 1 femme sur 3 dans le monde est victime de violence physique ou sexuelle, la plupart du temps par son conjoint ;
- En 2012, 1 femme sur 2 mortes dans le monde l’a été des suites de violences infligées par leur partenaire ou un membre de leur famille, contre seulement 1 homme sur 20 morts pour les mêmes raisons ;
- Plus de 133 millions de filles ont subi une forme de mutilation génitale féminine dans les 29 pays d'Afrique et du Moyen-Orient où cette pratique est la plus courante ;
- Dans le monde, plus de 700 millions de femmes aujourd’hui mariées l’ont été enfant, dont 250 millions avant l’âge de 15 ans.
Toutes les régions du monde sont touchées : seuls les deux tiers des pays disposent de lois contre la violence conjugale, et 52 pays – sur les 197 reconnus par l’ONU – ont explicitement criminalisé le viol conjugal. Concrètement, 2,6 milliards de femmes et de filles vivent dans des pays n’ayant pas explicitement criminalisé le viol.
Toutes les catégories socio-économiques et culturelles sont concernées
Même s'il convient d’admettre que les inégalités socio-économiques sont des facteurs aggravants, notamment le chômage, la violence faite aux femmes sévit dans toutes les catégories sociales, économiques et culturelles, en milieu urbain ou rural et ce, quel que soit le contexte éducatif ou religieux.
La perception biaisée du phénomène proviendrait en réalité de son traitement médiatique. « S’il vient d’un milieu aisé, le criminel est traité avec bienveillance par les médias. S’il est issu d’une couche défavorisée, et plus encore d’une famille immigrée, la stigmatisation est de rigueur. Pourtant, la violence touche les femmes des beaux quartiers tout autant que celles des banlieues » [2].
Le profil de l'agresseur n'est donc pas toujours celui que l'on s'imagine. « Il s'agit en majorité d'hommes bénéficiant par leur fonction professionnelle d'un certain pouvoir. On remarque une proportion très importante de cadres (67%), de professionnels de la santé (25%) et de membres de la police ou de l'armée », commente le professeur Roger Henrion, membre de l'Académie nationale de médecine et responsable d’une étude menée pour le ministère de la Santé [3].
Une violence conjugale trop souvent justifiée
Selon l’UNICEF [4], dans plus de la moitié des pays où la violence conjugale est constatée, les femmes la justifient plus encore que leurs partenaires masculins. Ainsi, au Burundi en 2013, 73% des femmes contre 44% des hommes pensent qu’un mari est en droit de frapper son épouse si elle brûle le repas, se dispute avec lui, sort sans son autorisation, néglige les enfants ou refuse d’avoir des rapports sexuels. Il en va de même en Éthiopie où 68% des femmes trouvent ces violences légitimes contre 45% des hommes, ainsi qu’au Cambodge (46% des femmes contre 22% des hommes).
La vie de couple incarne un idéal, dont les femmes victimes de violences conjugales sont souvent prisonnières psychiquement. Selon Marie-France Hirigoyen, docteure en médecine spécialisée en psychiatrie, le processus d’emprise se déroule en deux temps : la phase de « séduction narcissique » destinée à fasciner l’autre et à le paralyser, suivie de « procédés violents de plus en plus manifestes » [5]. La femme, empêchée de se révolter, devient obéissante et absout son agresseur en légitimant la violence qu’elle subit.
Les paramètres comportementaux évoqués ci-dessus doivent impérativement être pris en compte lorsqu’il s’agit d’interpréter les statistiques relatives aux violences faites aux femmes. L’absence de données objectives quant à la situation des femmes au Moyen-Orient (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman etc.) met en exergue les difficultés d’évoquer tout ce qui a trait à la notion de conjugalité. Si les statistiques de pays comme l’Afghanistan, l’Égypte, ou bien encore la Jordanie démontrent des conditions de vie souvent difficiles pour la femme, il n’en demeure pas moins que leur parution prouvent une certaine clarté voire prise de conscience. Aussi, le « silence » sur cette thématique peut laisser présager des conditions de vie plus dures encore en matière d’égalité homme/femme.
A l'inverse, il peut paraître surprenant que les femmes scandinaves semblent plus concernées que les autres européennes par les violences psychologiques ou le harcèlement [6]. Mais l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (UE) n’omet pas de préciser que dans ces pays, très en avance en matière d’égalité des genres, « les femmes se sentent sans doute davantage légitimes à dénoncer ce qui leur arrive ».
Femmes victimes de violences par continent [7]
Femmes victimes de violences en Afrique | ||||
Rang | État | % population féminine (année) | ||
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1 | Sénégal • | 87% (2012) | ||
2 | Tanzanie | 60% (2012) | ||
3 | Éthiopie | 45% (2012) | ||
4 | Kenya • | 42% (2000) | ||
5 | Ouganda | 41% (2000) | ||
6 | Zambie | 40% (2012) | ||
7 | Égypte | 35% (2000) | ||
8 | Zimbabwe | 32% (1996) | ||
9 | Nigeria | 31% (2012) | ||
10 | Afrique du Sud | 21% (2012) |
• Etude menée dans 2 villes.
• Concerne un district.
Sources: « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; « Violence Against Women », WHO, FRH/WHD/97.8 ; « Women in Transition », Regional Monitoring Report, UNICEF, 1999 ; « Chap.7 - Domestic Violence » p. 26-27, Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013.
Femmes victimes de violences en Amérique | ||||
Rang | État | % population féminine (année) | ||
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1 | Bolivie | 62% (2012) | ||
2 | Nicaragua | 52% (2012) | ||
3 | Guatemala | 49% (2012) | ||
4 | Porto Rico | 31% (2012) | ||
5 | Antigua-et-Barbuda | 30% (2012) | ||
- | Barbade | 30% (2012) | ||
- | Mexique | 30% (2012) | ||
6 | Canada | 29% (2000) | ||
7 | États-Unis • | 28% (2012) | ||
8 | Chili • | 26% (2000) | ||
9 | Colombie | 19% (2000) | ||
10 | Paraguay | 10% (2012) |
• 22 à 35% des femmes accueillies aux urgences médicales y étaient en raison de violences domestiques.
• Dont 11% au moins un épisode de violence grave.
A SAVOIR: Au Pérou, dans la capitale Lima, 56% des crimes violents sont le fait de femmes battues par leurs conjoints en 1998.
Sources: « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; « Violence Against Women », WHO, FRH/WHD/97.8 ; « Women in Transition », Regional Monitoring Report, UNICEF, 1999 ; « Chap.7 - Domestic Violence » p. 26-27, Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013.
Femmes victimes de violences en Asie | ||||
Rang | État | % population féminine (année) | ||
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1 | Pakistan | 80% (2012) | ||
2 | Japon | 59% (2012) | ||
3 | Turquie • | 58% (2012) | ||
4 | Palestine | 52% (2012) | ||
5 | Géorgie | 50% (2012) | ||
6 | Bangladesh | 47% (2012) | ||
7 | Corée du Sud | 38% (2012) | ||
8 | Azerbaïdjan | 37% (2012) | ||
9 | Inde • | 33% (2012) | ||
10 | Israël | 32% (2012) | ||
11 | Tadjikistan • | 28% (2012) | ||
12 | Thaïlande | 20% (2012) | ||
13 | Cambodge | 16% (2012) | ||
- | Philippines | 16% (2012) | ||
14 | Indonésie | 12% (2012) |
• Données nationales partielles.
• 45% en 1996.
• 23% en 2000.
Sources: « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; « Violence Against Women », WHO, FRH/WHD/97.8 ; « Women in Transition », Regional Monitoring Report, UNICEF, 1999 ; « Chap.7 - Domestic Violence » p. 26-27, Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013.
Femmes victimes de violences en Europe | ||||
Rang | État | % population féminine (année) | ||
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1 | Danemark | 32% (2012) | ||
- | Lettonie | 32% (2012) | ||
2 | Finlande • | 30% (2012) | ||
3 | Royaume-Uni | 29% (2012) | ||
4 | Lituanie | 28% (2012) | ||
- | Suède | 28% (2012) | ||
5 | France | 26% (2012) | ||
6 | Pays-Bas | 25% (2012) | ||
- | Russie | 25% (1999) | ||
7 | Belgique • | 24% (2012) | ||
- | Roumanie | 24% (2012) | ||
8 | Bulgarie | 23% (2012) | ||
- | Slovaquie | 23% (2012) | ||
9 | Allemagne | 22% (2012) | ||
- | Luxembourg | 22% (2012) | ||
10 | République Tchèque | 21% (2012) | ||
- | Hongrie | 21% (2012) | ||
11 | Estonie | 20% (2012) | ||
- | Suisse • | 20% (2012) | ||
12 | Grèce | 19% (2012) | ||
- | Italie | 19% (2012) | ||
- | Portugal • | 19% (2012) | ||
13 | Norvège • | 18% (2012) | ||
14 | Irlande | 15% (2012) | ||
15 | Moldavie • | 14% (2012) | ||
16 | Autriche | 13% (2012) | ||
- | Croatie | 13% (2012) | ||
- | Espagne | 13% (2012) | ||
- | Pologne | 13% (2012) | ||
- | Slovénie | 13% (2012) |
• 52% en 1998.
• 68% en 1998.
• 53% en 2012 selon le Global Fund for Women.
• « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013.
Sources: Sondage réalisé par l’European Union Agency for Fundamental Rights, réalisé en 2012 et publié le 5 mars 2014 pour les Etats membres de l’UE.
- France: D'après le Ministère de l’intérieur, près d'un meurtre sur cinq résulte de violences conjugales, et les violences domestiques sont la première cause de mortalité des femmes âgées de 19 à 44 ans. Selon le Haut conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes, 118 femmes ont été tuées par leur conjoint en 2014.
- Russie: 565 000 cas de violences à l’encontre de femmes ont été comptabilisés durant l'année 1994. Lors d’une étude menée par l’UNICEF à Saint-Pétersbourg en 1999, 25% des filles et 11% des garçons âgés de 14 à 17 ans ont déclaré avoir eu des contacts/relations sexuels non désirés.
- Ukraine: 30 à 40% des appels auprès des services de police concernent des cas de violences domestiques, engendrant jusqu'à 100 000 jours d’hospitalisation chaque année.
Femmes victimes de violences en Océanie | ||||
Rang | État | % population féminine (année) | ||
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1 | Papouasie-Nouvelle-Guinée | 67% (2012) | ||
2 | Australie | 31% (2012) | ||
3 | Nouvelle-Zélande | 20% (2012) |
• Etude menée dans 2 villes.
• Concerne un district.
Sources: « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; « Violence Against Women », WHO, FRH/WHD/97.8 ; « Women in Transition », Regional Monitoring Report, UNICEF, 1999 ; « Chap.7 - Domestic Violence » p. 26-27, Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013.
Le manque de données concernant les pays d'Océanie peut s'expliquer par le fait que de nombreuses femmes de la région justifient encore les violences domestiques, d'où un certain tabou. Elles sont 76% aux Kiribati, 70% aux Tuvalu, 69% aux Îles Salomon, 61% aux Samoa, 60% au Vanuatu, 56% aux Îles Marshall, et 29% aux Tonga à estimer que leur conjoint est en droit de les frapper s’il les surprend en « faute ».
NOTES ET RÉFÉRENCES
[1] « Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes », Nations unies, un.org/fr, consulté le 25.11.2015
[2] Mona Chollet, « Machisme sans frontière (de classes) », Le Monde diplomatique, mai 2005, p.12-13.
[3] Rapport Henrion, Ministère de la Santé, février 2001.
[4] « State of The World's Children 2015 Country Statistical Information », UNICEF, 2015.
[5] Marie-France Hirigoyen, Femmes sous emprise. Les ressorts de la violence dans le couple, éditions Oh!, 2005.
[6] Sondage réalisé d’avril à septembre 2012 et publié le 5 mars 2014 par l’European Union Agency for Fundamental Rights auprès de 1 500 femmes dans chacun des 28 pays membres de l’Union européenne, soit 42 000 personnes au total.
[7] « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; « Violence Against Women », WHO, FRH/WHD/97.8 ; « Women in Transition », Regional Monitoring Report, UNICEF, 1999 ; « Chap.7 - Domestic Violence » p. 26-27, Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013 ; European Union Agency for Fundamental Rights, 2014.
Source originale de cet article : http://atlasocio.com/revue/societe/2015/violences-envers-les-femmes-dans-le-monde-l-etat-de-la-situation.php
Abschlusserklärung des europaweiten Treffens der Marche Mondiale des Femmes in Vigo (Spanien) vom 27. bis 29. Mai 2016
Wir, bewegte Frauen der Marche Mondiale des Femmes, trafen uns in Galizien für einige Tage des Austausches, der Diskussionen und der gemeinsamen Reflektion über den alarmierenden Zustand der internationalen Situation: Kriege, Attacken der politischen Rechte inklusive Staatsstreiche, Unterdrückung der zivilen Bewegungen, Kriminalisierung der Kämpfe, Ermordung aktiver Frauen, Banalisierung der Gewalt gegen Frauen, Begrenzung der Freiheiten, Militarisierung des öffentlichen Raumes, Angstmache, Prekarisierung der Arbeit, Kommerzialisierung der öffentlichen Güter und der Körper. Wir erklären hiermit:
- Unsere Solidarität mit den kurdischen Frauen und ihrem Volk, die den rechtlosen Attacken des IS und des türkischen Staates. Wir denken im Speziellen an Seve Demir und ihre Mitstreiterinnen, an Berta Caceres, an alle unseres MMF, die gestorben sind im Kampf für ihr Ideal, und wir denken zugleich an alle ermordeten politischen Gefangenen.
- Unsere Verurteilung der Komplizenschaft der EU, welche durch ihre Mitgliedstaaten Waffen verkauft, die Destabilisierung der Region finanziert und ihre natürlichen Ressourcen ausbeutet.
- Unsere Ablehnung gegenüber der europäischen Politik bezüglich Flüchtlingen. Wir verlangen: Ein Ende des Krieges, die Öffnung der Grenzen, die Gewährleistung der geschützten Zirkulation der Flüchtlinge, die Abschaffung von Quoten, die Aufnahme aller Flüchtlinge, seine sie politische oder wirtschaftlich motiviert.
- Unsere Sorge und Ablehnung der Umweltkrise, die durch das räuberische kapitalistische System hervorgerufen ist. Wir lehnen die Ausraubung der natrülichen Ressourcen, die durch die multinationalen Unternehmen über den ganzen Planeten hinweg vorangetrieben wird.
- Wir verurteilen den Vormarsch der extremen Rechten, die überall die Demokratie in Gefahr bringt. Gerade neulich haben wir davon ein Beispiel in Brasilien erlebt mit einem kapitalistischen und machistischen Staatsstreich.
- Unseren Zorn über die Gewalttaten, die Verfolgung, die Deportation, die Krimina-lisierung und die Ermordungen, denen aktive Frauen zum Opfer fallen während sie unsere Rechte verteidigen und ein erträgliches Leben erlangen wollen.
- Unsere Ablehnung gegenüber der Erpressung, welche die Europäische Zentralbank und der Internationale Monetär-Fonds auf verschiedene Länder ausüben, im Speziellen auf Griechenland, Portugal und Spanien. Dies im Namen einer Sparpolitik, die das Leben der Frauen und der Bevölkerung entwürdigt.
Wir bedanken uns bei den Frauen der nationalen Koordination der Marche Mondiale des Femmes von Galizien, die unser Treffen mit ihrer Arbeit ermöglichten und uns empfangen haben. Wir bekunden unsere Solidarität mit den Frauen von Galizien, im Besonderen mit Laura Bulgaho, die für ihren Kampf zur Verteidigung der MigrantInnen angeklagt wurde und zudem kürzlich Opfer von Angriffen auf die Aktivistinnen für das Recht der Lesbierinnen.
Dies ist nicht die Welt, die bauen möchten: Wir wollen eine Welt des Friedens, entmilitarisiert, eine Welt ohne trennende Mauern, eine Welt, in der das menschliche Leben mehr gilt als das Geld. Wir wollen eine Welt bauen, in der Frauen nicht mehr Opfer sexistischer Gewalt und machistischen Verhaltensweisen sind.
Unsere Zukunft ist die internationale Solidarität
Wir bleiben in Bewegung, bis alle Frauen frei sind
APPEL A LA 10e REUNION INTERNATIONALE DE LA MARCHE MONDIALE DES FEMMES
Chères militantes, camarades, amies,
Nos vous adressons cette invitation, pleines d’émotion, sachant qu’elle parviendra à des milliers de femmes partout dans le monde. Durant ces premiers mois de 2016, c’est avec une énergie renouvelée que nous réaffirmons notre unité et engagement dans la lutte pour la transformation de nos vies et de celles des autres femmes.
Tous les jours, nous sommes envahies par des informations d’attaques perpétrées contre les droits des femmes; les conséquences du terrorisme et de l’intégrisme nous affectent de plus en plus; l’avancée du capitalisme et de l’extrême droite devient de plus en plus manifeste; le militarisme et les guerres mutilent la vie des femmes partout dans le monde; le conservatisme, le radicalisme des religions et les pratiques culturelles nous oppriment plus que jamais... Le contexte où on baigne est très difficile et quelquefois, nous nous sentons comme une goutte d’eau dans le désert.
Toutefois, en 2015 nous avons prouvé que ce n’était pas ainsi. Notre 4e Action Internationale a démontré que nous sommes un mouvement jeune, fort et divers, qui a beaucoup à dire pour changer les situations dans lesquelles on vit. En ce moment, nous nous préparons à célébrer notre 10e Réunion Internationale en Octobre 2016, un évènement très important pour notre mouvement. Apres toutes les actions, luttes, marches, batucadas, débats, caravanes, réunions... organisés l’année dernière, le moment est venu pour nous rencontrer et réfléchir ensemble et construire une vision commune à partir des expériences vécues durant la 4e Action Internationale.
Comme vous le savez, les Réunions Internationales constituent l’Assemblée de notre mouvement. C’est l’occasion où, ensemble, nous évaluons, repensons et planifions la voie à suivre pour poursuivre nos luttes et comment construire des alternatives pour affronter les situations où nos vivons. A cette occasion, nous définirons la direction de notre lutte et de nos actions pour les deux prochaines années.
10e Réunion Internationale de la Marche Mondiale des Femmes
- Quand: 11-15 Octobre 2016
- Où: à Maputo, Mozambique, Afrique Australe
- Qui peut participer: Chaque Coordination Nationale de la MMF peut envoyer jusqu’à 3 déléguées, dont une issue de la jeunesse. Les déléguées à cette réunion doivent être accréditées par lettre officielle de la Coordination Nationale.
A partir de maintenant, nous commençons le processus de préparation de notre Réunion Internationale. Nous espérons votre participation active. En bref, vous recevrez de nouveaux documents d’orientation.
Ne manquez pas à cet appel ! Vous êtes le mouvement. C’est en construisant ensemble que nous devenons plus fortes.
Nous vous attendons à Maputo !
Le Secrétariat International
Déchargez ici le FORMULAIRE D'INSCRIPTION
Invitation à la rencontre 21 mai
Chères femmes et amies de la MMF,
Comme convenu en janvier, nous nous retrouvons
samedi 21 mai à Neuchâtel
les Neuchâteloises se réjouissent de vous accueillir à l'Espace des Solidarités (Louis-Favre 1)
entre 11 heures et 16 heures pour la rencontre nationale MMF

Un repas canadien est prévu entre 13 h et 14h
A l'ordre du jour : le plaisir de se revoir et des échanges riches
- Campagne MMF pour l'initiative AVS plus: brainstorming et mise en place concrète de nos actions du 14 juin et jusqu'au vote du 25 septembre.
(point principal 2 heures pour inventer ensemble une action MMF spéciale AVS Plus) - Prochaine(s) date(s)
- Votations du 5 juin: présentation et débat sur 3 objets qui concernent particulièrement les femmes
(loi sur l’asile, loi sur le revenu de base inconditionnel et loi sur la procréation médicalement assistée) - Flyers MMF : comment les employer/ les diffuser
- Récolte de fonds et caisse MMF nationale
- Rencontre européenne MMF/ élection de notre (nos) déléguée(s) et soutien financier à la déléguée de Thessalonique
- Divers
Déjà membres ou simplement intéressée par nos actions :
soyez les bienvenues à notre rencontre de samedi 21 mai à Neuchâtel !
Donnez 100% de chances aux femmes avec les Magasins du Monde
Donnez 100% de chances aux femmes avec les Magasins du Monde
Le commerce équitable et le travail décent constituent un levier important pour rendre les femmes plus autonomes et plus libres. Le 14 mai, Journée mondiale du commerce équitable, les Magasins du Monde lancent la campagne « donnez 100% de chances aux femmes ». À cette occasion, six conférences et de nombreuses activités au sein des magasins sont organisées.
Aufruf zum Schutz des Asylrechts
NEIN zu den Verschärfungen von Simonetta Sommaruga
NEIN zu den Lügen der SVP
Am 5. Juni 2016 müssen wir ein weiteres Mal über eine Revision des Asylrechts abstimmen. Diese Wahl stiftet Verwirrung. Die Vorsteherin des Eidg. Justiz- und Polizeidepartements (EJPD), Simonetta Sommaruga, hat eine Revision des Asylverfahrens durchgesetzt, welche von den meisten Medien als „konsequent, schnell und fair“ beschrieben wird. Zu Unrecht.
Wir Frauen der MMF Schweiz unterstützen den Kampf unserer Schwestern in Brasilien
Hier einige Bilder einer Frauendemo 17. April 2016, Tag der Abstimmung im Parlament
L’ASSASSINAT DE BERTA CACERES NE SERA PAS VAIN
La colère, l'indignation et la douleur ressenties par l'absence de notre amie et collègue Berta Caceres sont toujours ancrées dans nos coeurs.
Berta était une représentante indigène important e qui, depuis plus de 20 ans, représentait le Conseil Civique des Organisations Populaires et indigènes du Honduras. Promotrice infatigable du droit des communautés rurales et du peuple Lenca du Honduras, elle a aussi inspiré les luttes sociales des organisations et des mouvements régionaux et internationaux.
SONITA
Dokumentarfilm SONITA (www.sonita.ch) von Rokhsareh Ghaem Maghami aufmerksam, der am 7. April in die Kinos kommt:
Sonita ist 18 Jahre alt. Ihr Traum ist es, Rapperin zu werden und so bekannt zu sein wie Rihanna und Michael Jackson zusammen. Sonita ist aber auch eine illegale Immigrantin im Iran, wo es Frauen verboten ist, Musik zu machen. Und auch zuhause in Afghanistan wartet ihre Familie auf ihre Rückkehr. Sie planen, Sonita für 9'000 Dollar an einen unbekannten Ehemann zu verkaufen. Doch Sonita wehrt sich und steckt alles in ihre Musik und sorgt mit ihrem ersten, selbstgedrehten Musikvideo in der ganzen Welt für Furore.
Aufruf Menschenwürdige Arbeit für Hausangestellte und Care- Migrantinnen!
Das Übereinkommen 189 „Menschenwürdige Arbeit für Hausangestellte“ der Internationalen Arbeiterorganisation (IAO) tritt am 12. November 2015 in Kraft. Danach muss es unverzüglich umgesetzt werden. Die Schweiz ist gefordert.
Solidaritäts Aktion mit Syrien/Amnesty International unterstützt von der MMF.
Rund 200 Menschen formten am Nachmittag des 12. März auf dem Berner Münsterplatz den Schriftzug #WithSyria. Sie rufen dazu auf, dass die Bevölkerung in Syrien und die Flüchtenden endlich geschützt werden. // 200 personnes ont formé les mots ♯WithSyria sur la Münsterplatz à Berne le 12 mars 2016. Leur appel : il est temps d’agir pour protéger la population en Syrie et les réfugié·e·s qui ont dû fuir le pays !
Une femme géante dans Istanbul
Imaginez une boule de neige qui dévale une colline, et qui devient une avalanche. Là, c’était une boule de feu, une boule d’énergie qui devenait une « vague humaine » comme vous dites en France. Une vraie celle-ci !
Des femmes de tous âges, toutes de belles personnes y mettant leurs tripes. Un cri qu’aucune oppression, aucune menace, ne peut museler. Un défi d’une force inouïe, une force indomptable par aucun pouvoir liberticide.
Spende Machen
Zuletzt hinzugefügt
- Feminist Resistance Against Corporate Power: Life Over Profit, Peace Over War
- Journée de la Terre Palestinienne 30 mars 2025
- Eröffnung der 6. weltweiten MMF-Aktion in Vevey
- Le procès de Pinar Selek une nouvelle fois reporté !
- 10'000 Feministinnen demonstrieren in Bern gegen geschlechtsspezifische Gewalt demonstriert!